Tonus édition janvier 2010

Publié le par Groupe CIEL

« Le désengagement de l’État  en Charente »: un très mauvais alibi

 

 

La crise qui affecte actuellement toute l’économie mondiale est d’une gravité historique qui a des conséquences sur l’activité et l’emploi.

 

Cette épreuve difficile ne doit pas pour autant inciter le département à attendre et encore moins à le maintenir dans un état de léthargie. Monsieur BOUTANT avec sa majorité, tel un marchand de sable, saupoudre les aides un peu partout et endort la Charente.

 

Face à cette situation critique, nous devons continuer à assumer nos responsabilités, adopter une attitude dynamique en relançant la conduite des projets notre territoire.

 

L’État est convaincu que la volonté et le dynamisme seront les atouts pour vaincre cette crise et nous donne ainsi les moyens financiers pour accélérer cette année nos programmes d’investissement.

C’est la meilleure manière de soutenir l’activité pour sauver les emplois d’aujourd’hui et de préparer la compétitivité de demain.

 

            Le Conseil général doit profiter de cette opportunité pour mener une politique de développement local avec une vision à long terme. Nous devons concentrer nos efforts dans des secteurs d’avenir tels que les nouvelles technologies de l’information et de la communication avec l’arrivée du très haut débit – la fibre optique. Rappelons que notre volonté est de servir tous les acteurs économiques en priorité et de prévoir l’accès de tous les Charentais au très haut débit à l’horizon 2015.

 

            Tandis que la majorité se contente d’adopter une attitude loin d’être responsable en accusant l’Etat :

De « ne pas tenir ses engagements en matière de financement des transferts »…

De saigner les Charentais. « La crise nous grippe, mais pour nous soigner, l’Etat nous saigne et nous purge »… (Propos de Michel Boutant - vote du budget 2009).

 

Alors que l’État s’engage à cofinancer des grands chantiers en Charente comme celui des Opération de Renouvellement Urbain à Angoulême [Ma Campagne – Basseau - Grande Garenne] et Soyaux, l’Etat (Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine) en tant que partenaire verse 60 millions d’euros.

 

De même, concernant le Plan de Développement et de Modernisation des Itinéraires 2009-2013, c’est une enveloppe de 180 millions d’euros qui concrétise l’engagement de l’État au bénéfice des routes (RN 10 et RN141).

 

Agiter le drapeau rouge en se servant du « désengagement de l’État » ne fait pas illusion sur la responsabilité de la majorité qui nous conduit au déclin, la Charente étant le SEUL département de tout l’Ouest dont la population diminue.

Qui plus est, ces discours pessimistes ne font que renforcer les inquiétudes des charentais au lieu de les rassurer et de mobiliser leur dynamisme et leur capacité d’initiative en leur donnant envie de reprendre confiance.

 

 

 

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